Quel événement marque la fin des années folles ?
Les années 20, connues sous le nom d'années folles, symbolisent une période de soulagement intense et de libération après cinq longues années de conflit qui ont épuisé toutes les ressources du pays. La censure et l'austérité économique ont pesé lourdement sur toutes les couches de la population, causant des dommages considérables. La Belle Époque appartient désormais au passé, laissant place à une nouvelle ère de changements et de solidarité. Les années folles ont été avant tout un phénomène culturel marqué par la créativité et l'exubérance.
Cependant, la crise de 1929 a mis fin à cette période. À l'automne 1929, une crise économique a secoué le monde entier, connue sous le nom de Grande Crise. Dans de nombreux endroits, elle ne s'est dissipée qu'avec le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. L'effondrement brutal de la Bourse américaine le 29 octobre, également appelé "mardi noir", a été l'élément déclencheur majeur de cette crise. Les pays les plus touchés étaient ceux qui avaient bénéficié du plus grand volume de crédits américains à court terme, notamment l'Autriche, l'Allemagne et l'Angleterre.
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Pourquoi les années 1920 sont-elles appelées les années folles ?
À la fin de la Première Guerre mondiale, un sentiment d'euphorie et de libération s'empare de la France. Le peuple français redécouvre le plaisir de s'amuser et la société dans son ensemble renoue avec l'intérêt pour la culture. Les années 1920 deviennent ainsi les "années folles", synonymes d'une période bouillonnante et effervescente. Deux ans après la signature de l'armistice du 11 novembre 1918, la France est en pleine reconstruction et en guérison.
Grâce aux investissements étrangers, notamment américains, l'économie connaît une reprise progressive. Les Français retrouvent peu à peu le goût de vivre sereinement après des années de guerre et de privations. Un vent de nouveauté souffle sur le pays, apportant un changement radical. Paris devient l'épicentre de cette effervescence joyeuse et festive qui marque le début des années 1920.
Les artistes, les peintres et les acteurs reprennent la scène, portés par une nouvelle dynamique venue des États-Unis, et révolutionnent le paysage culturel de l'avant-guerre. Les années folles sont les années où l'on voit la créativité dans tous ses états.
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Les caractéristiques des années folles.
L'épicentre des années folles était le quartier parisien de Montparnasse, qui réunissait, dans un triangle formé par les célèbres cafés Le Dôme, La Coupole et La Rotonde, une bohème cosmopolite composée de peintres, de sculpteurs, de photographes et de modèles, ainsi que de nombreux écrivains, dont ceux du mouvement surréaliste et les membres de la "lost génération" américaine.
À Paris, le quartier de Montparnasse incarne ce renouveau, où le plaisir et l'exubérance sont élevés au rang de mode de vie. C'est l'époque de Joséphine Baker, de l'Art déco, des créations de Coco Chanel, et bien d'autres encore. De nombreux Américains, séduits par cette vague de créativité et de liberté, ont profité de cette ambiance conviviale et résolument moderne avant de retourner dans un pays confronté à la prohibition et au conservatisme. La folie des années 1920 se caractérise par de nombreuses nouveautés, à l'image de :
- L’apparition du jazz : « L'âge du jazz » : c’est ainsi que nous désignons par métaphore les années 1920, formule en concurrence avec les Années folles ou les roaring twenties du monde anglophone. Le jazz, une musique alors nouvelle, voire inouïe, est l'une des images les plus fortement associées à cette décennie, tout comme l'Art déco, les films d'Eisenstein ou le cabaret berlinois.
- La radio : C'est dans les années 1920 et 1930 que les premières stations de radio grand public ont émergé dans le monde entier, avec notamment la naissance de Radio Tour Eiffel en 1921. Les récepteurs radio grand public ont également commencé à être disponibles, se présentant sous la forme de boîtes rectangulaires en bois ornées de marqueterie plus ou moins précieuse. De véritables œuvres d'art ! À l'instar de la télévision un peu plus tard, des émissions quotidiennes sont venues rythmer la vie des ménages de toutes les classes sociales. En plus des concerts, les programmes se diversifient avec des feuilletons radiophoniques très suivis. En 1938, Orson Welles diffusera une émission intitulée "La Guerre des Mondes", basée sur son roman. Elle était tellement réaliste qu'elle a causé une panique généralisée aux États-Unis.
- Le cinéma : L'ère classique du cinéma américain, souvent désignée comme son âge d'or, s'étend du début des années 1930 à la fin des années 1940 et est marquée par les films produits par les grands studios. Ces films étaient caractérisés par des structures de production et des genres cinématographiques qui s'étaient formés dès l'époque du cinéma muet, ainsi que par le système des stars de l'industrie du rêve. De nombreux films de l'âge d'or étaient classés dans des genres bien définis tels que la comédie, le western ou le film d'aventures. Et ils mettaient en avant des stars bien identifiées comme Cary Grant pour la comédie, John Wayne pour le western et Errol Flynn pour le film d'aventures. Pendant des décennies, les grands studios contrôlaient toute la chaîne de production, de l'écriture à la distribution, en passant par le montage.
- De l'électroménager : L'électroménager est apparu au début du XXe siècle aux États-Unis. En un siècle d'évolution, la cuisine était devenue la pièce de la maison avec laquelle les innovations ont été les plus nécessaires, révolutionnant les arts culinaires et ménagers siècle d'évolution, la cuisine est devenue la pièce de la maison où les innovations ont été les plus importantes, révolutionnant les arts ménagers. Ces électroménagers ont changé la vie des femmes.
Qu‘est-ce que la crise de 1929 et la "grande dépression" ?
Par son ampleur et les drames qu'elle a causés, la crise de 1929 est une étape heureusement très rare dans l'histoire économique et sociale. La précédente de cette envergure remontait à 1847, ce qui avait entraîné la révolution de 1848. La crise de 1929, qui a débuté aux États-Unis, s'est rapidement propagée dans le monde entier, plongeant les pays dans une grande dépression généralisée.
Dès le printemps 1929, des signes de détérioration apparaissent dans l'économie américaine, après plusieurs années de croissance soutenue. Les résultats des entreprises se dégradent, la production automobile diminue, les revenus agricoles chutent et la construction de logements ralentissent. Malgré ces signaux, la spéculation boursière continue à un rythme effréné.
Les investisseurs s'endettent pour acheter des actions, dans une frénésie générale, et les banques accordent des prêts à tout-va. Entre le début de 1928 et octobre 1929, le montant total des prêts double. Les cours des principales valeurs boursières augmentent de manière exponentielle.
Puis, le jeudi 24 octobre 1929 (Jeudi noir ou Black Thursday), le krach se produit. Tout le monde cherche à vendre ses titres, mais personne ne veut les acheter. À midi, l'indice Dow Jones (l'équivalent du CAC 40) a perdu 22,6 %. La chute se poursuit pendant trois ans : les cours boursiers s'effondrent de 87 % et de nombreuses banques font faillite. Cette déroute financière met rapidement l'économie réelle à genoux.
La conflagration atteint de plein fouet l'Europe, les banques américaines réclamant le remboursement immédiat des prêts consentis pour la reconstruction d'après-guerre. Dans un premier temps, seule la France semble épargnée, mais cette situation ne perdure pas et son économie redémarre tardivement, juste avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Deux chiffres suffisent à mesurer l'ampleur de cette dépression mondiale : la production industrielle américaine a diminué de moitié entre 1929 et 1932, et le taux de chômage est passé de 3,1 % à 24 %.
La crise actuelle présente certains symptômes similaires à ceux de la crise de 1929. Les institutions créées depuis lors, telles que les banques centrales, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, s'appliquent à corriger les dérives et à stabiliser l'économie.
Les conséquences de la crise de 1929.
Lorsqu’ils constatent une baisse de production, les investisseurs commencent à prssentir que la valeur des actions qu’ils possèdent n'augmentera pas continuellement. C’est pourquoi plusieurs investisseurs cherchent à vendre leurs actions. Le nombre d’actions mises en vente atteint un niveau record le jeudi 24 octobre 1929. Ce jour-là, à la Bourse de Wall Street, près de 13 millions d’actions sont en vente.
- L’offre est alors immense tandis que la demande est en baisse. Les prix s’effondrent rapidement devant le manque d’acheteurs pour les actions. C’est lors de cette journée, dorénavant surnommée le jeudi noir, que la Bourse de Wall Street s’effondre.
- La baisse du prix des actions se poursuit dans les jours suivants, semant un vent de panique chez les investisseurs, à un point tel que, le mardi 29 octobre 1929, ce sont 33 millions d’actions qui sont mises en vente. Pendant une semaine, les actions sont vendues à des prix très bas. Personne ne veut acheter des actions dont le prix ne fait que baisser. Jusqu’à la fin du mois de novembre 1929, les prix chutent. La société américaine entre alors dans ce qui devient une dépression économique durable qui a des effets majeurs sur l’économie mondiale. Une foule se rassemble devant l’édifice de la Bourse de New York peu après le krach en 1929. Une foule devant l’édifice de la Bourse de New York peu après le krach en octobre 1929.
- La ruine des épargnants et des banques
Les premières personnes à subir le contrecoup de l’effondrement de la Bourse sont les investisseurs. La plupart d’entre eux ont emprunté de l’argent pour investir à la Bourse. La vente au rabais de leurs actions ne les laisse pas suffisamment de fonds (d’argent) pour rembourser les prêts obtenus des banques. Comme les prêts ne peuvent pas être remboursés, plusieurs banques font alors faillite puisqu’elles n’ont plus les fonds nécessaires pour fonctionner. Perdant confiance dans le système économique, les épargnants (ceux qui ont mis de l’argent de côté) veulent retirer tous leurs avoirs des banques. Ne pouvant pas répondre à toutes ces demandes de retrait, plusieurs autres banques déclarent aussi faillite.
- La fermeture d’entreprises et la hausse de chômage
La consommation, c'est-à-dire la demande de biens et de services, connaît une chute radicale à cause des problèmes économiques. Ce qui entraîne l'arrêt de la production dans les entreprises. En conséquence, toute la production industrielle s'effondre rapidement. Les prix des produits manufacturés et des produits agricoles diminuent également.
Le chômage se réfère à une période pendant laquelle une personne est sans emploi, mais reste en capacité de travailler et recherche activement un emploi. Face à la fermeture des usines, des milliers d'employés se retrouvent sans emploi. En quelques mois seulement, le nombre de chômeurs aux États-Unis atteint pas moins de 13 millions. Cela représente 25 % de la population active (soit un travailleur sur quatre) de cette période.
Pour conclure, la crise de 1929 met fin aux années folles. Les années folles, qui ont commencé dans les années 1920, ont pris fin avec la crise de 1929 et le krach boursier de Wall Street, qui a eu des répercussions sur toute l'Europe. Après une période d'expansion, les Français se retrouvent confrontés à une crise économique. Cette crise s'étend à travers le monde et touche fortement le plan économique et financier de chaque pays. Les principales causes de la crise de 1929 sont multiples. Tout d'abord, le poids de la guerre a affaibli l'économie du pays, créant une fragilité structurelle. Ensuite, la crise de surproduction a résulté de la baisse de la demande, entraînant des difficultés pour le secteur agricole et d'autres industries.
Enfin, la spéculation financière a freiné le développement de la spéculation boursière. Cette conjonction de facteurs a créé un cercle vicieux où la crise alimente la crise. La contraction générale des marchés et la rareté des capitaux ont entraîné une baisse des prix, une réduction de la production, une augmentation du chômage. Ce qui a à son tour diminué la demande, créant ainsi une spirale descendante.
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