Comment était l‘école dans les années 60 ?
L'idée de l'école est née il y a un peu plus de 2300 ans, dans la tête d'un homme : Aristote, un philosophe grec. Vers 789, Charlemagne, le roi des Francs, décide d'ouvrir des écoles dans tout le royaume. Avant, seuls les religieux étaient éduqués. Personne ne peut nier l'importance de l'école, qu'elle soit primaire, secondaire ou technique. Elle nous aide à développer nos compétences, à améliorer nos connaissances et à acquérir les qualifications nécessaires pour faire nos premiers pas dans le monde du travail. Pour beaucoup d'entre nous, l'école, c'était peut-être il y a longtemps De nombreuses écoles ont été construites à l'époque dans les années 60, et il n'y avait pas vraiment de contraintes au niveau de l'architecture. Les écoles de cet époque pouvaient être des rectangles ou avec cinq cours, mais c'était toujours agréable pour les enfants. Au début des années 1960 la fréquentation de l'école maternelle est peu développée, dès le CP un cinquième des élèves sont en retard et au fil des classes le phénomène s'accentue. Avant la fin du CM2, presque la moitié des élèves ont au moins un an de retard.
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Comment se présentait les salles de classe ?
Dans les petites communes rurales, l’école se trouvait, et se trouve encore souvent juste à côté de la mairie. Les locaux consistaient en une ou plusieurs classes selon l’importance de la population. Quelquefois, une classe suffisait car l’instituteur ou l’institutrice était en charge de l’ensemble des élèves, toutes sections confondues, allant de la plus petite classe jusqu’au certificat d’études. Intérieurement, toujours le même schéma : l’estrade sur laquelle se trouvait le bureau de l’enseignant, avec, derrière, le tableau noir, les craies et la brosse de feutre. Pour écrire c‘était des crayons-mine avec un droit à un taille-crayons près de la porte de la classe. Inutile de préciser qu‘il était interdit d‘avoir son propre petit aiguisoir qui risque de tacher nos doigts et nos cahiers brouillons. Deux magnifiques tableaux noirs ornent les murs sur deux côtés de la salle. L’un était juste derrière l’estrade où se retrouve le grand bureau en chêne de l’instit et l’autre juste en face des fenêtres qui donnent sur la cour. Des craies blanches et de couleurs étaient souvent utilisées afin de souligner les choses importantes qu’elle voulait transmettre. Une carte géographique enroulée un peu plus haut de ce tableau noir.
Au centre de la grande salle de classe, il y avait les pupitres se suivant à la queue leu leu. Sur le dessus du pupitre lui-même, une place était prévue pour les crayons, plumes, porte-plume. Tout à côté un emplacement était creusé pour recevoir le petit encrier qui servait aux élèves tout au long de l’année avec une partie inclinée qui facilitait l’écriture recouvrant la majeure partie du pupitre. Au mur, étaient affichés les tables de multiplication et de division, la carte de France avec les départements que les élèves connaissaient par cœur, les régions et l’atlas mondial, l’anatomie du corps humain, et quelquefois. Parfois, dans un coin, on pouvait voir un herbier ou encore un squelette reconstitué. Tout ce que l’on jugeait nécessaire à une bonne instruction était présent. Autre élément incontournable : le poêle à bois et charbon qui trônait là, bien en vue avec son tuyau spiralé, traversant parfois toute la pièce pour arriver au trou d’évacuation.
Les programmes à l‘école dans la matinée.
L’entrée en classe des écoliers avait lieu à 8 heures 30 le matin pour que les élèves de la campagne aient le temps de faire le trajet à pied (3-4 kilomètres, voir plus) et cela se passait dans l’ordre et la discipline. Le cérémonial était partout le même : dire bonjour à la maîtresse, se mettre en rang par deux, subir l’inspection des cheveux (à cause des poux) et des mains (pour la propreté), franchir la porte de la classe sans précipitation, ensuite gagner sa place, et debout, attendre. Le système Montessori commençait à se mettre en place. Quand tout le monde était installé, on commence, selon le jour, par :
- La leçon de morale ou l’instruction civique qui avaient pour but d’enseigner les droits et devoirs de tout être humain et de tout citoyen la France étant un État, et les Français des citoyens. Chaque jour, une maxime était écrite au tableau ayant trait à la vie familiale, à la vie en société, à l’instruction, aux règles de vie corporelle, à la patrie, etc. C’était, par exemple : Le respect de la loi est le premier devoir du citoyen ; sans la loi il n’y a que la force etc……
- La dictée, souvent en rapport avec le thème de la morale pour bien inculquer les points importants ;
- La grammaire : très important pour évoluer dans la langue et dans la capacité à s’exprimer.
- La table de multiplication : c’était place au calcul qui faisait une large place au calcul mental- une véritable gymnastique du cerveau que certains maîtrisaient parfaitement, d’autre beaucoup, beaucoup moins….
Le programme des élèves pendant l’après-midi.
L’après-midi selon les jours c‘était des cours d’histoire et de géographie ou de sciences naturelles suivie de la pause récréation de l’après-midi. Dans la cour de récréation, les enfants ne jouaient pas toujours aux mêmes jeux qu'aujourd'hui : saute-moutons, bilboquet, osselets… Pendant la récréation il faut se dégourdir les jambes en jouant à la marelle, à saute-mouton, à colin Maillard, en sautant à la corde, les garçons préférant souvent les billes et les osselets quand ce n’était pas la bagarre. Il y avait forcément toujours des caïds. Le sport, par contre, n‘existait pas. A la fin, on terminait la journée de classe par la récitation, le chant ou les travaux manuels pour les filles, qui étaient pris en compte pour le certificat d’études. A 5 heures de l’après-midi, la cloche sonnait, libérant ainsi les écoliers. Certains rentraient chez eux, d’autres restaient à l’étude pour faire les devoirs! Voilà à quelque chose près, à quoi ressemblait une journée d’école jusque dans les années 60. Ils étaient fiers alors de finir leurs scolarités à 14 ans avec le certificat en poche. Pour les plus doués que l’instituteur jugeait apte à poursuivre les études et pour les enfants dont les parents avaient une belle situation, la scolarité dans le village s’arrêtait à 11 ou 12 ans. Ils partaient alors en pension pour obtenir le brevet élémentaire ce qui était déjà bien ou le baccalauréat pour ceux qui visaient une carrière de médecin, de pharmacien, de notaire, d’avocat, de professeurs etc…
Comment est la tenue des écoliers ?
Il est à préciser qu’à cette époque-là, la blouse était obligatoire, les filles ne portaient pas encore les pantalons et les cabinets d’aisances, rustiques se trouvaient au fond de la cour. Si les écoles n'étaient pas parfaites, elles étaient bien meilleures que les écoles de l'époque. Les élèves et les enseignants ont travaillé dur pour faire de l'école un endroit plus fort et meilleur pour apprendre. Une vision plus large de l'histoire des écoles nous permet de voir les différents changements et innovations qu'elles ont connus dans le passé. Les 1000 dernières années ont été marquées par la création et l'amélioration de l'enseignement, il n'est donc pas étonnant que l'éducation soit devenue ce qu'elle est aujourd'hui. En effet, ils pouvaient se rendre aux classes librement et aussi il y avait beaucoup de jeux extérieurs à la cour qui les occupaient pendant les pauses et avant les cours. En 1938, les écoliers n'étaient pas séparés en classe mais en récréation. Leur jour de repos était le jeudi et dimanche. Les filles étaient habillées avec des sabots, des chaussettes en laine, jupes avec un pull et un gilet et par-dessus elles mettaient des blouses à carreaux. Les agencements intérieurs permettaient une certaine complicité entre les élèves de différents groupes d'âge. Le matériel scolaire et pédagogique était assez limité et mal adapté à l'utilisation. Il n'y avait pas le chauffage central dans toutes les salles, donc il faisait très froid en hiver. Les chaises étaient souvent inconfortables. Le professeur infligeait des punitions sévères à l'élève : bonnet d'âne, règle en fer sur les doigts…
En conclusion, le résultat le plus important de l'enquête dans les années 60 est qu'il n'y a pas eu de changement significatif dans les caractéristiques des professeurs et des étudiants du secondaire en France. Il n'y avait aucune preuve d'un changement substantiel dans le rapport entre le nombre d'hommes et de femmes dans le corps enseignant, quel que soit le sexe. Les autres données démographiques ont montré peu de changements marqués, bien que certaines écoles aient enregistré une baisse de leur pourcentage d'instructeurs permanents et à long terme ou une augmentation de leur proportion de membres du corps enseignant auxiliaire. Il est maintenant compréhensible que la majorité des personnes vivant dans des zones rurales où il n'y a pas d'électricité n'aient pas du tout accès à l'internet. Pourtant, il existe encore des moyens de bénéficier des progrès de la technologie et de nombreuses méthodes qu'ils peuvent adopter pour utiliser les outils facilement. Comme vous pouvez le voir, l‘école des années 60 était très différente de celle d'aujourd'hui. Il n'y avait pas d'ordinateurs et pas d'internet du tout. Même s'il n'y avait pas de Web, il y avait toujours des imprimantes. La plupart des élèves auraient préféré un smartphone à cette énorme machine blanche mais c‘est ce qu‘il y avait à cette époque. A la place, il y avait des juke-boxes, des disques, et un vieux projecteur pour regarder des films sur Jeanne d'Arc ou Louis XIV... Il aurait sans doute été préférable d'utiliser une tablette comme celles que nous avons aujourd'hui ! Mais c‘était une belle époque malgré tout !
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